Toujours plus bio !

En douze ans, Lagraulet-du-Gers a presque doublé sa population. Les raisons de cet incroyable bond démographique : une politique ambitieuse qui associe harmonieusement écologie et urbanisme. Et le village gersois possède encore de nombreux atouts pour attirer des porteurs de projets qui partagent les mêmes valeurs écologiques.

le village bio de Lagraulet-du-Gers
© Axel Puig

Sur la place de Lagraulet-du-Gers, ne cherchez pas une pompe à essence, il n’y a que des bornes pour voitures électriques. Et si vous souhaitez passer la nuit, oubliez la chambre d’hôtel classique. Dirigez-vous plutôt vers le château d’eau. Impossible de le manquer, ses murs sont parés d’une œuvre originale créée par le peintre Jean-Paul Chambas. À l’intérieur, il faut maintenir le bouton de l’ascenseur appuyé pour grimper sur le toit de l’édifice où quelques chaises invitent à admirer les paysages bocagers de la Gascogne gersoise. De là-haut, on surplombe aussi une ruelle enherbée qui dessert un Naturopôle, une médiathèque, une vaste salle des fêtes à la façade bardée de bois et d’acier et la mairie envahie par des fleurs grimpantes.
Au premier étage de ce bâtiment aux pierres dorées, Nicolas Méliet a installé son fauteuil de maire. En presque vingt ans, cet agriculteur qui dirige une entreprise de travaux agricoles spécialisée en agriculture biologique, a inversé la courbe démographique de son village tout en le plaçant à la pointe de l’innovation écologique.
« Lorsque j’ai été élu en 2001, il y avait 430 habitants. Quatre ans plus tard, on est descendu à 350. Et aujourd’hui, nous avons dépassé les 600 habitants ! » se félicite-t-il.

Axel Puig, septembre 2020

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