Depuis plus de dix ans et le lancement du programme Soho Solo, le Gers est devenu un département pionnier et exemplaire dans l’accueil de travailleurs indépendants et de télétravailleurs. En Gascogne, ces derniers trouvent les conditions idéales pour exercer leur activité professionnelle.
Publi-reportage
La liste pourrait s’apparenter à un inventaire à la Prévert. Au sein du réseau Soho Solo, imaginé il y a plus de dix ans par la Chambre de commerce et d’industrie du Gers, il y a des informaticiens, des graphistes, des traducteurs, des vidéastes, des guides-conférenciers, des designers, des architectes, des créateurs de site Internet ou encore un petit bataillon de télésalariés. Grâce à sa qualité de vie, ses opportunités économiques mais aussi son dispositif d’accueil et d’accompagnement, le département gascon est devenu le paradis des solos.
Explorer toutes les pistes
Débarquée dans le Gers en 2004, Isabelle Souriment illustre parfaitement la capacité du Gers à attirer des gens de tous profils et de tous horizons. De 18 à 30 ans, cette photographe d’art, passée chez Christie’s, a vécu et travaillé à Londres. En quête de qualité de vie, elle a un jour « posé une aiguille sur une carte » et atterri, un peu par hasard, dans le Gers. « Je ne connaissais pas la campagne. À Londres, on vit dans l’anonymat. Ici, avec mes vêtements anglais, je détonais. Pendant deux ans, j’ai eu du mal à être à l’aise », raconte-t-elle. Dans ces premières années gersoises, Isabelle travaille pour le Centre d’art et de photographie de Lectoure. Et puis, un jour, son contrat s’arrête. « Heureusement, grâce à Soho Solo, j’ai pu avoir un peu de travail. J’ai notamment réalisé des portraits de porteurs de projets », poursuit Isabelle qui ne cache pas les moments difficiles. Au fil des années, la photographe a multiplié les pistes pour vivre de son activité tout en restant dans le Gers.
Sa spécialité ? Les mariages, mais en mode « life style »,essentiellement pour une clientèle anglo-saxonne. « Ce qui m’intéresse, c’est d’être libre, reprendelle. Je fais du corporate avec des entreprises et des artisans locaux, de l’immobilier, des photos de famille dans mon studio installé chez moi et du photojournalisme. L’environnement, le milieu paysan, la nourriture et les petits producteurs me passionnent. »
Adieu le bruit et la pollution
Installée à Goutz, village de 200 habitants, Isabelle Souriment ne regrette pas d’avoir quitté Londres. « Il faut du temps pour s’acclimater mais je ne pourrais plus retourner vivre en ville. Je ne supporte plus le bruit des voitures et la pollution. Je suis devenue une addicte de la nature. C’est là que je puise mon énergie. Et puis les Gersois sont chaleureux. On a la belle vie ici ! »
Contact :
www.soho-solo-gers.com
www.isasouriphoto.com