
Qu’il s’agisse d’une fête du village, d’une kermesse d’école, d’une rencontre sportive ou d’un petit festival, les événements ont un impact environnemental que de nombreux organisateurs tentent de limiter. De la mutualisation du matériel aux mobilités douces en passant par la végétalisation de l’assiette, l’itinérance ou les toilettes sèches, petit tour d’horizon des bonnes pratiques qui rendent la fête plus verte.
Par Axel Puig
Entre Falaise et Flers, difficile de trouver endroit plus majestueux que la Roche d’Oëtre. Au cœur de la Suisse normande, La Rouvre se déploie et dessine un paysage de forêts et de corniches spectaculaires. Le site est magnifique mais aussi classé espace naturel sensible puisqu’il abrite de nombreuses espèces animales et végétales. Tous les deux ans, le CPIE des Collines normandes (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) y organise pourtant la Faites des légumes et des jardins, un festival dont la dernière édition a rassemblé près de 3 000 personnes. « À l’origine, c’était un petit marché de plantes. L’événement a petit à petit pris de l’ampleur. Désormais, nous avons 80 exposants, pépiniéristes, artisans, producteurs locaux, tous engagés dans une démarche de transition écologique. Pour limiter notre impact sur ce site naturel, il a lieu tous les deux ans. À chaque édition, nous essayons d’être encore plus écoresponsables », explique Chrysis Vastel, chargée de coordination événementielle.
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Plus petit, plus sobre
Transports, alimentation, énergie, gestion des déchets… comme de plus en plus d’événements la Faites des plantes déploie des mesures pour limiter son impact sur l’environnement.
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