Carol Escallier et Matthieu Gimenez et leur famille vivent en presque autonomie
© Stéphane Perraud

Marley, 4 ans, court dans le jardin en pyjama, pressé d’aller ramasser les œufs des poules. Ses sœurs, Almeida et Jopline, 7 et 9 ans, construisent une cabane pendant que Carol et Matthieu, leurs parents, font le tour du potager. C’est la saison froide à Rauret (Haute-Loire). À 950 mètres d’altitude, il ne reste plus rien dans les rangs. Seules quelques salades poussent encore dans la petite serre. « Mais on a des réserves au congélateur. Et dans quelques mois, ce sera à nouveau l’explosion de légumes ! Avec notre petit potager, on parvient à être autonomes la majeure partie de l’année. Pendant six mois, on n’achète aucun légume », assurent-ils de concert. Difficile à croire quand on voit la taille du terrain : 70 m2cultivés pour cinq bouches à nourrir !

« Vivre en autonomie est très chronophage. Il faut veiller à ne pas y laisser sa santé. »

« On l’optimise avec une logique permacole, des rotations de cultures, des légumes au sol et d’autres aériens qui font de l’ombre en été », reprend Matthieu, coordinateur jeunesse en centre de loisirs et passionné de jardinage. Carol, elle, est prof de danse. Elle passe aussi beaucoup de temps à transformer les légumes en bocaux à la belle saison.

Stéphane Perraud, février 2020

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