Du skate à la permaculture (Landes)

Avec des amis, Romain Jorda a transformé la maison familiale en un lieu atypique et écologique.
Avec des amis, Romain Jorda a transformé la maison familiale en un lieu atypique et écologique.

Après dix années passées sur les routes du monde, Romain Jorda, skateur professionnel d’origine toulousaine, veut tourner une page. Témoin durant ses voyages de profondes inégalités sociales et environnementales, il souhaite agir et vivre autrement…

Mais comment ? La maison de son grand-père qu’il récupère à Losse, dans les Landes, lui offre un cadre : 1,6 ha de terres et de forêt avec, au coeur, une grande maison du XVIIIe siècle et des bâtiments de ferme.

Il se tourne alors vers la permaculture, lit et cherche sur Internet tout ce qu’il peut trouver sur le sujet et acquiert les bases de cette pratique lors d’un séjour en wwoofing à l’écolieu Jeanot (Landes). C’est à cette occasion qu’il rencontre des jeunes motivés pour monter avec lui un projet paysan, durable et autosuffisant. Ensemble, ils créent en 2016 l’association Atyoula, qui signifie « faire reposer-se reposers’accroupir» en patois landais.

Avec des amis, Romain Jorda a transformé la maison familiale en un lieu atypique et écologique.

Aujourd’hui, à Atyoula, on trouve un jardin-mandala de 900 m² dont les produits sont vendus sur place, un poulailler, des chambres d’hôtes, un dortoir, un camping, une scène extérieure… 600 à 700 personnes fréquentent chaque année l’écolieu, à l’occasion d’ateliers pédagogiques,  d’animations culturelles, d’accueil des wwoofers, d’artistes en résidence et de visiteurs. Et c’est avec la brouette que Romain livre les légumes au restaurant voisin qui fournit aussi l’école du village. « Nos partenaires sont de plus en plus nombreux, comme cet Ehpad et ce collège désireux de créer des jardins avec les élèves », poursuit Romain.

Avec des amis, Romain Jorda a transformé la maison familiale en un lieu atypique et écologique.

L’association, qui repose entièrement sur l’énergie et le réseau de 70 adhérents, vient de trouver un financement régional pour le temps de coordination de Romain. « Notre objectif est maintenant de permettre au maraîcher de vivre de son activité. »

 

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