Des festivals aux quatre coins du département, une offre cinématographique forte, un Pôle national du cirque et une multitude d’équipements pour favoriser toutes les pratiques artistiques… N’en jetez plus, le Gers apporte la preuve que département rural ne rime pas avec désert culturel. Au contraire, ici la culture est devenue un vrai facteur d’attractivité.
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Il est des chiffres qui balayent d’un coup les préjugés. Les départements ruraux seraient des déserts culturels ? Jugez plutôt : en 2021, selon le Centre national du cinéma (CNC), le Gers était le département de France avec le plus fort taux d’occupation dans les salles obscures ! Il se classait également au 7e rang pour le taux d’équipement en salles de cinémas (12,7 salles de cinéma pour 100 000 habitants). Vous préférez le spectacle vivant ? Le département gascon est également à la pointe dans ce domaine, grâce à Circa, Pôle national du cirque, qui, tout au long de l’année et à la faveur de son festival, réalise en moyenne 40 000 entrées. Pas mal pour une ville de 21000 habitants !
Le Gers, c’est aussi une kyrielle de festivals qui font la renommée du département, à commencer par l’inévitable Jazz in Marciac. À Vic-Fezensac on vibre ainsi au rythme des tempos latinos, à Seissan au son des violons tsiganes tandis qu’à Condom, se retrouvent les meilleures bandas. Et l’on pourrait également ajouter le festival de BD d’Eauze ou le festival Spirale, à Riscle, qui fait la part belle au théâtre.
Une sortie culturelle chaque week-end
« Bien sûr, il y avait un peu de crainte. Un temps, nous avons même envisagé de nous installer à Toulouse pour avoir davantage de choix, mais au final, nous avons été surpris par l’offre culturelle du Gers. Tous les week-ends, il y a des événements, y compris pour les enfants : des expos, des festivals, des projections de film », confirme Emiliana Gil-Ocanto. En 2016, la jeune femme a quitté Paris pour le Gers où elle est devenue professeur de yoga. « On cherchait plus d’espace, plus de nature, une ville à taille humaine où l’on peut tout faire à pied ou à vélo », poursuit-elle. Avec sa famille, Emiliana a élu domicile à Auch. Mathieu, son conjoint y a trouvé un emploi à Circa, tandis qu’elle dispense une partie de ses cours par visio, depuis son domicile.
« Quand je vivais à Paris, je travaillais dans le domaine du cinéma. Je connaissais déjà la salle associative Ciné 32. J’ai par contre découvert Memento, un centre d’art contemporain, qui a investi un ancien monastère », dit-elle.
Une offre au quotidien
Si l’offre culturelle est un vrai facteur de notoriété, elle contribue également à l’habitabilité du territoire. En somme, dans le Gers, toutes les pratiques sont accessibles au quotidien. Les équipements sont nombreux et plusieurs établissements scolaires proposent des options artistiques. Une fois de plus, Emiliana ne dira pas le contraire. Son fils Federico, qui apprend les percussions à l’école de musique auscitaine, fréquente aussi Les ateliers des berges, à Auch. « On peut y pratiquer la céramique, la peinture ou les arts plastiques», précise la professeure de yoga définitivement séduite par le paysage culturel gersois.
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www.soho-solo-gers.com