Ce sont des technologies dites douces, à la fois utiles, accessibles et durables. Depuis une dizaine d’années, les low-tech se développent en réponse à la crise climatique et sociale. En questionnant l’impact environnemental des outils du quotidien, ce mouvement porte une philosophie qui invite à repenser nos modes de vie.
Texte et photos : Marine Wolf
Les toilettes sèches, le chauffe-eau solaire ou les éoliennes domestiques… Ces technologies s’invitent depuis quelques années au sein des foyers ou de collectifs d’habitants soucieux de préserver l’environnement. Mais qui a déjà utilisé une marmite norvégienne, un poêle dragon, une douche recyclage, un compost bokashi ou un mixeur à pédales ? Toutes ces inventions plus ou moins connues, sont nées d’un mouvement en pleine émergence, celui des low-tech (littéralement basses technologies) qui désigne un ensemble de techniques durables, simples et appropriables. « La low-tech est un modèle de société et un mode de vie. Une façon de questionner nos besoins, nos habitudes, notre “confort moderne…