Plouray (Morbihan) : à plusieurs, ils vont plus loin

Crédit : La Bascule Argoat

 

« Pour ceux qui veulent nous rejoindre, il reste encore de la place à Bascule Argoat », lance Enora Baronnet, l’une des dix résidentes permanentes de ce tiers-lieu, né juste avant le Covid à Plouray.

La Bascule Argoat c’est, au départ, un élan qui a rassemblé au sein d’un collectif une centaine de personnes durant plusieurs mois autour d’une ambition commune : contribuer aux transitions écologiques, sociales et démocratiques pour « basculer » vers une autre société.

Aujourd’hui, c’est un ensemble d’associations et un petit groupe qui vit en permanence sur le site pour l’animer, même si certains ont conservé une activité professionnelle extérieure. Le mode de vie y est collectif, en autogestion, avec une gouvernance partagée qui défend des valeurs autour de l’écologie, de la démocratie et de la place des femmes en ruralité.

Ensemble, ils ont appris à « éco-rénover » l’ancienne blanchisserie de l’abbaye dans laquelle ils vivent grâce à la signature d’un bail emphytéotique, à cultiver un vaste jardin nourricier et à construire des outils du quotidien comme des meubles, un chauffe-eau et un séchoir solaires. « Nous repensons un modèle de vie plus sobre, aussi bien sur un plan énergétique, matériel qu’alimentaire », explique Enora. L’accueil de nombreux visiteurs désireux de découvrir leur mode de vie ou d’intégrer une de leurs formations (permaculture, gouvernances partagées, engagements citoyens…) et d’artistes en résidence ainsi que des prestations pour des acteurs du territoire, génèrent par ailleurs suffisamment de revenus pour subvenir aux charges communes du site.

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