Tous à l’Ouest ?

Une opposition entre des régions attractives au Sud et à l’Ouest, et des régions du quart Nord-Est qui perdent plus d’habitants qu’elles n’en gagnent.

Chaque année, un peu plus d’un Français sur dix change de logement et plus des deux tiers se réinstallent dans le même département. Selon une récente étude du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), ces mobilités résidentielles transforment lentement mais sûrement les territoires français.

Il y a 50 ans, elles traduisaient un exode rural. Entre 1968 et 1975, la quasi-totalité des espaces peu denses étaient en déficit migratoire, quand les agglomérations et leur couronne étaient pour la plupart très attractives.

Cinq décennies plus tard, le contraste urbain/rural est beaucoup moins prononcé et la France est principalement marquée par l’opposition entre des régions attractives au Sud et à l’Ouest, et des régions du quart Nord-Est qui perdent plus d’habitants qu’elles n’en gagnent.

L’Île-de-France perd 51 000 habitants chaque année

Selon l’étude, l’Île-de-France gagnait en moyenne plus de 15 000 habitants par an au début des années 1970. Elle en perd désormais 51 000 au profit des régions limitrophes (Centre Val-de-Loire surtout) mais aussi de celles de l’Ouest et du Sud…

Pour en savoir plus : https://cget.gouv.fr
« Les mobilités résidentielles en France, tendances et impacts territoriaux », février 2019.

Retrouvez cet article dans le magazine Village du printemps 2019