Ce petit village corrézien de 46 habitants, n’a pas d’employé municipal, mais des habitants volontaires. De la création d’un espace vert à la rénovation d’un appartement en passant par la réfection des fauteuils de la mairie, les chantiers participatifs se succèdent depuis 2015.
Olivier Siri et Denise Salès discutent jovialement sur la place du village. Tous deux habitent à Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle, au sud-est de la Corrèze, en terre de Xaintrie. Outre le fait d’avoir le nom le plus long des communes corréziennes, Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle a également la particularité d’avoir la population la moins nombreuse : quarante-six Saint-Bonnetois peuplent le bourg et les hameaux environnants. Denise, mère et épouse d’agriculteur, vit ici depuis presque toujours. Olivier, lui, est arrivé en 2017. Ce coach sportif, passé par les Pays-Bas, loue le logement communal, au-dessus de la mairie.
S’il connaissait déjà le coin et aimait ses paysages, c’est une ambiance particulière qui l’a incité à s’installer au village…
Tout débute au cimetière
Comment assurer l’entretien et l’attractivité d’une commune lorsque celle-ci n’en a pas les moyens financiers ? Et surtout, comment pallier l’absence d’employé municipal ? Dès 2015, les six conseillers municipaux menés par Jean-Michel Teulière, le maire, ont décidé de lancer un appel aux habitants.
Lise Chastang, février 2019
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