Itinéraires spirituels, de découverte et d’expériences de vie, les Chemins de Compostelle n’ont cessé de gagner en notoriété et drainent aujourd’hui de nombreux services. Le « Chemin » fait désormais partie du potentiel économique de certains territoires. Exemples dans le Quercy sur la Voie du Puy, que balise le GR 65.
Texte et photos : Christophe Pélaprat
« L’économie de Compostelle, c’est un sujet un peu tabou », observent Manu et Audrey depuis leur gîte Ecoasis, en faisant allusion à « l’esprit du Chemin » qui se veut à l’écart de tout consumérisme. Pourtant la réalité est là : chaque année, quelque 16 000 marcheurs traversent le Lot le long de la Voie du Puy, l’itinéraire majeur des Chemins de Compostelle. Plus d’un millier d’entre eux font étape à Ecoasis. Perchée sur les Causses du Quercy, à mi-chemin entre Figeac et Cajarc, la halte est idéale. S’ils n’avaient pas prévu le Chemin dans l’esquisse de leur projet, Manu et Audrey ont intégré cette opportunité en s’installant à Gréalou, petit village de 300 habitants.