Éleveur(se) bio : un métier loin des préjugés

le réseau des Agriculteur·trice·s bio de Bretagne lance la campagne : Éleveur · Éleveuse bio Un métier loin des préjugés

A l’occasion de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (16 – 21 novembre) et alors que 50% des exploitant.e.s agricoles doivent partir à la retraite entre 2020 et 2030, le réseau des Agriculteur·trice·s bio de Bretagne lance la campagne  : Éleveur · Éleveuse bio. Un métier loin des préjugés.

Astreintes, horaires à rallonge, fins de mois un peu ric-rac… Les clichés autour du métier d’éleveur.se ont la vie dure. Au milieu de ce tableau peu propice à susciter des vocations, les éleveurs·ses bio ont développé des systèmes viables et à taille humaine. Dans un marché structuré et dynamique, ils ont su mettre en place des organisations leur assurant un revenu décent et leur permettant de se dégager du temps libre.

Un revenu décent, du temps libre

En Bretagne, 30% des éleveur·ses bio partiront à la retraite d’ici 7 ans.
Ce sont autant de fermes bio qui seront à reprendre dans les années à venir. Ces dernières peinent parfois à trouver la relève alors que de nombreux·ses repreneur·se·s s’ignorent, faute d’information sur le métier.

La mobilité professionnelle s’intensifie. Les bullshit jobs* foisonnent et questionnent des salariés sur leur projet professionnel. La quête de sens, la volonté d’être son propre patron et l’envie d’un métier en lien avec la nature sont des attentes auxquelles aspirent de nombreuses personnes. Pourquoi alors ne pas se tourner vers les métiers de l’élevage bio ?

C’est dans cette optique que le réseau des Agriculteur·trice·s bio de Bretagne a créer la campagne « Éleveur·euse bio, un métier loin des préjugés ». Son objectif ? Montrer que les métiers de l’élevage bio sont furieusement modernes.

* Expression d’anglais américain signifiant littéralement « emplois à la con », théorisée par l’anthropologue David Graeber.