Passer de la théorie à la pratique en matière d’écologie implique de faire évoluer son mode de vie pour être plus autonome : cultiver son potager, fabriquer ses produits d’entretien, s’essayer aux low-tech… Seul, en famille ou en collectif, la quête d’autonomie permet de se libérer de la dépendance à l’industrie. Elle peut ensuite se décliner à l’échelle de territoires plus vastes.
Par Emmanuelle Mayer, avec Axel Puig
Râper des carottes pour faire une salade, émincer des poireaux et les cuire en fondue, découper une butternut pour cuisiner une soupe… Des gestes banals qui, depuis l’arrivée des surgelés, ne sont plus forcément quotidiens. La quête d’autonomie commence souvent sur le plan de travail de la cuisine ! De soupes en gratins, on passe ensuite aux confitures, yaourts, biscuits, pestos… des versions maison plus saines et bien meilleures que les produits industriels. On se lance alors dans la culture de ses propres légumes. Certains commencent tout petit, avec des tomates cerises et des radis sur le balcon, d’autres déménagent à la campagne pour se lancer dans un immense potager avec serre. Glaner et cultiver C’est le cas de Franck Dessome, salarié associatif en Haute-Vienne.
Depuis dix ans, sur son terrain de 2 800 m², il cultive un potager de 250 m², une serre et un verger, qui fournissent à sa famille des légumes et des fruits toute l’année. Franck est aussi adepte du (…)