Magali et Vincent ont créé le jardin de Beyssin, un petit paradis qui conjugue hébergement insolite et autonomie.
Magali Mignot déteste les capricornes. Rien à voir avec l’astrologie : ces bestioles-là sont les insectes xylophages qui ont grignoté l’énorme chêne du jardin de Beyssin dont elle s’occupe avec son mari Vincent. Problème : la cabane, emblème des hébergements qu’ils proposent, est construite dessus et ne pourra donc plus accueillir personne.
Fin de l’histoire ? Pas du tout.
Mais reprenons du début pour mieux comprendre. Quand ils se sont installés en 2006 sur l’exploitation des grands-parents de Magali, à Puy-d’Arnac, dans le sud de la Corrèze, le couple (qui s’est connu au lycée agricole d’Objat, filière aménagement parcs et jardins) cherchait simplement à vivre le plus possible en autonomie.
Potager, fruitiers, petit élevage : tout ce qu’ils produisent, c’est pour eux et leurs deux enfants, alors en bas âge. Jusqu’à la fameuse cabane. « Au début, ce n’était qu’une extension de notre habitation, explique Magali. Mais les gens qui la voyaient depuis la route demandaient si on la louait. L’idée des hébergements est née. »
Omar Mahdi , Virginie Quéant, juin 2019
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