Le cresson : cure de vert en hiver !

© Stéphane Perraud

Le cresson officinal est l’une des rares plantes sauvages disponible pendant la saison froide. On le consomme en salade comme en soupe.

Par Stéphane Perraud

Cresson d’eau, cresson de ruisseau, cresson de fontaine… Les appellations populaires du cresson officinal attestent de son goût pour les milieux aquatiques. Cultivée dans de vastes bassins – les cressonnières – cette herbacée vivace se trouve aussi à l’état sauvage dans les petites rivières, les ruisseaux et les sources !

Où le cueillir ?

Partout en France dans des eaux peu profondes, qui ne stagnent pas mais coulent doucement, sans geler en hiver. Le cresson officinal apprécie les lieux où alternent ombre et soleil. Il se développe à la surface sous forme de grands tapis verts. On cueille de préférence les sommités, les feuilles au dessus de l’eau et les dernières tiges, fines et souples.

Survitaminée !

Ses composés soufrés présentent des vertus médicinales, expectorantes et mucolytiques qui fluidifient les secrétions bronchiques. Le cresson est également très riche en provitamine A, vitamines B, C, E et K, en fer, zinc, magnésium, calcium, et en iode ! Un véritable aliment santé. Il contient de nombreux antioxydants qui préviennent beaucoup de maladies. Enfin, c’est un aliment peu calorique. Pour autant, il faut le consommer avec modération. En cas d’excès, il peut irriter les intestins ou la vessie. On peut le boire en infusion. Une à deux cuillères à soupe de plante coupée par tasse d’eau, à raison de trois tasses par jour, augmente l’appétence et soulage les troubles digestifs et vésiculaires.

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