Le localisme n’est ni réactionnaire, ni passéiste… il est fondamental

des initiatives pionnières arrivent à produire des biens et des services en rassemblant les ressources, compétences et savoir-faire du territoire et en conservant une grande partie de la valeur ajoutée.
Crédit : magazine Village

Nombre de médias ont, récemment, condamné l’appropriation par l’extrême droite de la thématique du localisme.

Toutefois, ces condamnations sont formulées comme si leurs auteurs pensaient que le localisme est, réellement, un concept « élaboré dans les années 1970-1980, par l’extrême-droite la plus réactionnaire »… comme si plaider pour l’autonomie du territoire, les « productions de proximité », les « circuits courts » relevait, à l’époque de la mondialisation, d’une vision réactionnaire… comme si les ressources du territoire et du local ne méritaient qu’un regard condescendant. Par conséquent, une mise au point ne semble pas superflue.

Par Thomas Regazzola

Thomas Regazzola est sociologue italien en free-lance et réside en Bretagne. Très sensible aux enjeux liés à l’agriculture, à l’alimentation et développement durable des territoire, il partage régulièrement ses réflexions et ses recherches auprès des lecteurs de Village.
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L’auteur explique comment localement, des initiatives pionnières arrivent à produire des biens et des services en rassemblant les ressources, compétences et savoir-faire du territoire et en conservant une grande partie de la valeur ajoutée. Il démontre comment elles résistent aux injonctions du marché mondialisé.

Un sujet également abordé dans le hors série n°2 à travers le réseau d’entrepreneurs initié sur Romans-sur-Isère (cf photo).