On vit deux ans de moins à la campagne

Les ruraux consomment 20 % de moins de soins hospitaliers que les urbains. Voici ce que révèle en décembre une étude menée par l’Association des maires ruraux de France (AMRF) avec le chercheur Emmanuel Vigneron.

La cartographie qui en est issue suggère une forte corrélation entre cette situation et l’absence de médecins traitants.

Faute de pouvoir les consulter, les habitants ne se font pas suffisamment dépister et diriger vers l’hôpital. On comprend donc mieux les résultats d’une seconde étude de l’AMRF qui montre que les ruraux vivent deux ans de moins que les urbains. Une situation qui témoigne selon l’association «d’un vrai problème de cohésion : alors que les territoires ruraux sont attractifs, la prévention et l’accès aux soins hospitaliers y sont dégradés. »

Faisant le même constat, le Syndicat des jeunes médecins et Comm’une opportunité, une plateforme de mise en relation de porteurs de projets et de territoires, viennent de conclure un partenariat. Les médecins peuvent inscrire gratuitement sur la plateforme leur projet d’installation en libéral dans un endroit qui les attire. Les territoires concernés et inscrits reçoivent alors une notification. Libre ensuite à eux de les contacter ou de mettre à leur tour des annonces mentionnant leurs besoins. Certaines régions, comme la Normandie (avec le portail https://medinstal.normandie.fr) ont déjà mis en place un tel dispositif.

Sites : amrf.fr (rubrique presse)
et www.commune-opportunite.fr

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