Un poule tous, tous poule un !

Yohan Caire, president de l’association qui gère le poulailler partage “Les Cocottes Perrignoises”
© Jean-Pierre Amet

Dans quelques semaines, il sera interdit de jeter ses déchets organiques à la poubelle. En complément du compost, le poulailler, collectif et participatif, est une excellente solution pour valoriser ses épluchures et autres restes de repas tout en créant du lien au village. Mode d’emploi.

Par Axel Puig

A Perrigny, commune jurassienne de 1 500 habitants, le poulailler blotti entre le stade et le parc est une vraie attraction, un passage obligé des habitants au gré des différentes promenades. « Beaucoup de gens viennent en famille voir les poules. C’est devenu un lieu de socialisation. Il en faudrait même deux dans le village ! », s’exclame Yoann Caire, président fondateur de l’association Les Cocottes Perrignoises. En 2021, cet ingénieur, papa de deux enfants, a voulu installer un poulailler collectif et participatif, dans l’idée de « créer du lien social », mais aussi de trouver une solution pour garder les gallinacés lorsque leurs propriétaires partent en vacances.

Trois ans plus tard, dix poules – rousses, noires et blanches – gambadent sur un terrain grillagé et ombragé de 140 m2. Quatorze familles s’occupent d’elles ()