Bungalows, yourtes, roulottes, cabanes… Avec le développement des hébergements locatifs, la clientèle des campings se diversifie, dépense davantage et étire la saison. Il est désormais possible de vivre à l’année de cette activité, même sur un terrain de taille modeste. Enquête.
De loin, on ne voit qu’elles. Face au massif du Vercors, les deux yourtes rouges du camping du Buisson font la fierté de Jean-Luc Gainon. Equipées de lits, d’une cuisine, d’une douche, de toilettes et même d’un jacuzzi, elles peuvent accueillir jusqu’à six personnes. « C’est un produit haut de gamme à 150 € la nuit qui attire une nouvelle clientèle à la recherche de confort, explique le gérant de ce petit camping deux étoiles situé à Saint-Martin-d’Uriage en Isère. À côté, je propose aussi des emplacements pour tentes à 15 € la nuit. C’est important d’avoir les deux. » Au camping du Buisson, pas d’alignements de bungalows comme en bord de mer, mais 45 emplacements bucoliques répartis sur deux hectares de terrasses où se cachent quelques hébergements insolites. Outre les yourtes, un dôme géodésique, des bulles transparentes et un Combi Volkswagen des années 70. « Il y a une forte demande pour ces structures permanentes. Aujourd’hui, un gérant de camping ne peut plus s’en passer s’il veut vivre de son activité, affirme Jean-Luc. Cela permet d’étirer la saison sur le printemps et l’automne et d’augmenter les revenus. En revanche, je ne propose ni piscine, ni animation. À la place, j’offre du calme. Je fais aussi partie du réseau Via Natura qui réunit des campings à fort engagement écologique. »
Stéphane Perraud, mai 2018
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