30% des éleveurs bio bretons partiront à la retraite dans les sept ans à venir. Alors que le marché de la viande, du lait et des œufs bio est en pleine croissance, seulement un tiers des fermes à reprendre donnent actuellement lieu à une installation – les exploitations non reprises étant rachetées par d’autres agriculteurs déjà installés mais pas forcément en bio. « L’élevage bio nécessite d’avoir des parcelles à proximité de la ferme et de ses installations (étable, laiterie…). Le rachat des terres par un autre exploitant, qui ne résidera pas sur place, conduit souvent à l’arrêt de l’activité d’élevage, sans retour en arrière possible », explique Louise Le Moing, chargée de mission à la Fédération régionale d’agriculture biologique de Bretagne (Frab).
C’est pourquoi la Frab a conclu un partenariat avec Pôle Emploi pour former ses conseillers aux fondements, aux atouts et aux opportunités de ce métier. « Pôle Emploi va surtout diriger les demandeurs d’emploi vers le salariat agricole, dont a aussi besoin la profession. Nous espérons ensuite que cela suscitera auprès d’eux des vocations pour une installation, poursuit Antoine Besnard de la Frab. Nous leur proposerons ensuite de les accompagner dans la définition de leur projet et toutes les démarches : recherche de formations, de stages, de foncier, de cédants et de financements. »
Tél. : 02 99 77 32 34.
www.agrobio-bretagne.org
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