Fondés sur la participation des personnes qui les fréquentent, les tiers-lieux répondent à de nombreux besoins en milieu rural : accès au numérique et à des équipements mutualisés, intégration des nouveaux habitants, lien social… Dix ans après l’ouverture des premiers tiers-lieux, quels retours d’expérience ? Et quels enjeux pour le futur ? Village fait le point.
Par Emmanuelle Mayer
“Tiers-Lieux », le mot est désormais connu — et reconnu par les pouvoirs publics —, même s’il n’évoque pas toujours quelque chose de bien précis… Et c’est tout à fait normal ! Car un tiers-lieu n’est pas un équipement… « Il ne se définit pas par son offre de service, mais plutôt par l’expérience qu’il propose aux gens », précise Lucile Aigron, directrice de la Coopérative Tiers Lieux.
Que l’on y fasse du coworking, des concerts ou de la menuiserie n’est finalement pas le plus important. Comme l’explique le ministère de la Cohésion sociale sur son site : « Les tiers-lieux sont des espaces physiques pour faire ensemble. Ce sont les nouveaux lieux du lien social, de l’émancipation et des initiatives collectives. Ils se sont développés grâce au déploiement du numérique partout sur le territoire. »
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