Les réfugiés réveillent le village

Tout sourire un migrant reçoit son diplôme de la sécurité routière
A Pessat, les réfugiés font partie intégrante de la vie locale. © Estelle Pereira

 

Depuis 2015, Pessat-Villeneuve, est volontaire en toutes circonstances pour participer à la politique d’accueil de l’État. Au point que les réfugiés font désormais partie de l’identité de ce village d’Auvergne.

Texte et photos : Estelle Pereira

Il y a un château, des bénévoles, un village à la campagne. Cela ressemblerait presque à un conte si l’exil ne charriait pas autant de douleur. Pour Gérard Dubois, maire de Pessat-Villeneuve, il s’agit d’une véritable aventure humaine qui a pour décor la plaine de Limagne. Dans cette bourgade du Puy-de-Dôme (650 âmes) ,qui accueille depuis 2015 des exilés venus des quatre coins du monde, un boucher, un scieur, un maroquinier, ont désormais des accents d’ailleurs.

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Derrière l’imposant château du XVIe siècle, le centre d’hébergement provisoire (CPH) permet aux soixante-dix réfugiés de bénéficier d’un peu d’intimité, tout en étant au coeur du village. L’atmosphère réconfortante des lieux a nécessité plusieurs années de construction. Tout a commencé en 2015 lorsque la commune s’est portée volontaire pour accueillir des migrants. « Il y a eu l’image du petit Aylan échoué sur une plage turque, un coup de poing au foie », se remémore le maire.

Lire la suite dans le magazine Village n°151, du printemps 2022.